La jeune génération en pleine vendange !

Loyaux représentants des caves adhérentes de l’Union des Vignerons des Côtes du Rhône, les jeunes vignerons nous font partager leurs belles journées de vendanges. Qu’elle soit traditionnelle à la main ou mécanisée à la machine, la récolte des raisins est la récompense de toute une année de dur labeur. Cette année, le climat honore les vignerons de sa clémence en les accompagnant d’un soleil radieux, permettant une cueillette des raisins sereine et agréable.

Voici, quelques témoignages de ces jeunes vignerons qui ont rejoint la commission jeune de l’Union des Vignerons des Côtes du Rhône en 2022.

Loïc Vivancos en vendange manuelle sur le plateau de Vinsobres.

Loïc, adhérant à notre chai de vinification sur la commune de Vinsobres, profite d’une belle semaine ensoleillée pour récolter manuellement des vieux gobelets de plus 60 ans, plantés par les grands-parents de sa compagne vigneronne. Les vendanges se font depuis toujours en famille et entre amis. Ces vieilles vignes robustes offrent de petites grappes clairsemées, riches en sucre et en couleur, promises à des cuvées haut de gamme. « La sélection au vignoble est une étape primordiale pour cibler le profil de chaque parcelle et isoler les plus propices aux belles cuvées », nous explique Loïc. Ce travail est fait par les vignerons mais aussi par les techniciens de cave qui depuis le mois de juillet arpentent les terroirs viticoles pour classer les parcelles et organiser la récolte.

Maxime Roux en vendange mécanique sur les hauteurs de Mirabel-aux-Baronnies et Piégon.

Maxime, coopérateur à notre chai de vinification sur la commune de Nyons, est équipé d’une machine depuis plus de 20 ans pour récolter l’ensemble de son exploitation. Pour les vins blancs et les vins rosés, il récolte dès 4h du matin et profite de la rapidité de travail de sa machine pour amener des raisins frais et des jus sains à la cave, critères de qualité incontestable. « Une vendange mécanique est respectueuse de l’intégrité des baies si la machine est bien menée et bien réglée, autant électroniquement en cabine que manuellement sur les éléments extérieurs » assure Maxime. Il est très consciencieux et à l’aise aux commandes de son engin. Ses parcelles perchées en altitude, entourées de bois et d’oliviers magnifient ses journées de vendange. Ses terroirs très diversifiés apportent de la complexité aux vins de l’Union.

Julien Agier en contrôle maturité sur les Mourvèdre du Massif d’Uchaux.

Les vignes de Julien se trouvent sur les terroirs les plus précoces des caves de l’Union avec, entre autres, l’appellation Massif d’Uchaux en Côtes du Rhône Villages. Le sol est pourvu de pierres anguleuses en surface pour capter la chaleur et d’argile en profondeur pour retenir l’humidité : un sol idéal pour des vins puissants. « Je contrôle la maturité de chacune de mes parcelles plusieurs fois : d’abord à la vigne avec mon réfractomètre puis au laboratoire pour confirmer mon observation », explique Julien. A maturité optimale, Julien apporte sa récolte à notre chai de vinification sur la commune de Sérignan où les compétences de l’œnologue prennent le relais sur l’étape suivante qu’est la vinification.

Jean Carrere en contrôle sanitaire sur Syrah effeuillé.

Certifiée en Agriculture biologique, l’exploitation de Jean se trouve sur la commune de Rousset-les-Vignes dans les secteurs Nord des caves de l’Union. Il vinifie sa récolte à notre chai de vinification sur la commune de Saint-Pantaléon-les-Vignes et contribue à l’élaboration de la cuvée La Résistance, « Sans soufre ajouté ». Sur son vignoble, il réalise un important travail de double relevage et d’effeuillage pour aérer et exposer les grappes au soleil. « Le recours à l’effeuillage me permet d’obtenir de belles qualités sanitaires sur mes Syrah qui atteignent des maturités remarquables ». Du fait de la situation tardive de son vignoble, Jean est souvent parmi les derniers vignerons à récolter, il est donc armé de beaucoup de patience.

Clément possède plusieurs cépages sur son exploitation dont le dernier et le plus novateur est le Vidoc. Il a planté 1 ha de ce cépage résistant en 2021 et a réalisé sa première récolte cette année. « J’ai réalisé plus de la moitié moins de traitement sur cette parcelle sans voir le moindre symptôme de mildiou ou d’oïdium », se réjouit Clément. 

Clément Françon en vendange manuelle sur les côteaux de Saint-Maurice-sur-Eygues.

Notre chai de vinification sur la commune de Saint-Maurice-sur-Eygues est satisfait de ce nouveau cépage qui apporte de la couleur et de la puissance aux assemblages des vins en appellation IGP. Le choix de cet encépagement résistant vise à réduire l’impact sur l’environnement, tant en termes d’intrant que de bilan carbone.

Florian Ponzo en vendange mécanique sur une parcelle semée en engrais verts.

Pendant les vendanges, Florian ne fait pas que vendanger. Il profite de cette période propice encore chaude et humide pour semer ses engrais verts. « Je sème sans me soucier si la parcelle est récoltée ou non. Fin août – début septembre, dès qu’une pluie est annoncée, je sors mon semoir juste avant la pluie ». Fort de son expérience, il a bien compris que la réussite de cette technique se trouve à cet instant précis !  A Mirabel-aux Baronnies, ses engrais verts se pareront de diverses fleurs au printemps et s’enracineront en profondeur pour un meilleur fonctionnement du sol. Tous les bénéfices de cette biodiversité se retrouvent dans les vins de l’Union et notamment ceux certifiés HVE.

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